Découverte

Kawagoe, la petite Edo

19 mars 2016

Kawagoe est une ville de la région de Saïtama assez connue ici, facilement accessible depuis Tokyo en moins d’une heure de train. Je m’étais toujours dit que j’y ferais un saut un de ses quatre, et un shooting photo s’étant annulé au dernier moment, j’avais une journée de libre pour partir en exploration.

De la gare d’Ikebukuro vous en avez pour une demi-heure environ en train, sans changement.

Je n’avais pas d’idée de parcours, simplement une carte papier en poche offerte gentiment à la sortie de la gare et me voilà à errer dans la ville.

Au nord de la gare, je traverse une grande rue piétonne et commerçante, l’ambiance petite ville du Japon y est très forte, des bâtiments à taille humaine, une sensation agréable lorsque l’on est habitué à Tokyo et ses étages.

Je me dirige vers les « points phares » de la ville qui sont tous regroupés dans le quartier des kura, ces fameux bâtiments dont j’apprécie l’architecture.

Je ne vais pas tourner autour du pot : l’endroit est sur-vendu. Je m’attendais à une rue piétonne comme celle que je venais de traverser pour au final me retrouver à partager la voie avec un flot ininterrompu de véhicules qui traverse le quartier. Et beaucoup de boutiques dont l’intention d’alpaguer le premier touriste venu est à peine dissimulé.

La fameuse tour « Toki no Kane » ajoute un peu de cachet et les quelques pâtisseries que vous pouvez déguster ici et là pullulent. J’ai pour ma part opté pour le imokoi, cette boule de pâte de riz avec du haricot rouge sucré et patate douce cuit à la vapeur. Plutôt sympathique!

 

Pour information, on surnomme là ville Koedo que l’on pourrait traduire par « la petite Edo » (Edo est l’ancien nom de Tokyo) car elle partageait à l’époque beaucoup de similitudes architecturales avec sa grande sœur.

C’est d’ici d’ailleurs qu’est originaire une des meilleures bières de brasseur que vous pouvez déguster au Japon, tout simplement nommé « Coedo ».

Même la rue des bonbons « Kashiya Yokocho » aux multiples étals de sucreries ne parvient pas à m’enlever cette petite déception que j’ai au fur et à mesure que je parcours ces allées pourtant désignées comme étant les incontournables de la ville.

 

Les trésors de Kawagoe se sont dévoilés lorsque j’ai osé me perdre dans ses petites rues au détour desquelles des « créatures » me sont apparues, une sorte de kermesse de fin d’année scolaire dans l’enceinte d’un temple bouddhiste et même un petit sanctuaire avec à son entrée des allées de cailloux ancrés dans le sol sur lesquels vous devez marcher sans souliers pour stimuler la voute plantaire.

Je m’y suis essayé et effectivement, comme chaque personne autour de moi qui foulait le parcours, ça a stimulé les « itai! » (ça fait mal!) avec de jolis fou-rires pour les spectateurs moins courageux!

 

Pour finir, la ville n’est pas sans intérêt, elle est plutôt petite et facile à parcourir, mais elle gagnerait à voir son quartier ancien devenir totalement piéton. Si vous désirez visiter de belles villes avec des kura, je vous recommande Kurashiki qui se trouve proche d’Okayama et aussi Matsumoto dont je vous avez parlé précédemment, je vous invite d’ailleurs à lire (ou relire) l’article ici même.

On se revoit bientôt pour une nouvelle découverte ! 🙂

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5 Commentaires

  • Reply Anouk 19 mars 2016 at 19:34

    Toujours impressionnée par tes photos…

  • Reply Béné 7 mai 2016 at 00:47

    Kawagoe m’a toujours attirée mais je n’ai jamais eu l’occasion d’y aller. merci pour les photos.

    • Reply Tanukitsuneko 17 mai 2016 at 16:35

      Très proche de Tokyo, la prochaine fois que tu passes dans le coin 😉

  • Reply Julia del tang 17 mai 2016 at 08:27

    Très sympa ton article (comme d’hab’ en fait ^^). J’ai adoré Kawagoe aussi, mais je n’ai pas eu le temps d’arpenter toutes les petites ruelles… il faut que j’y retourne ! 🙂

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